SNK IA Challenge 2025 : Steven Nbienou lance un programme national de formation à l’intelligence artificielle
À travers sa fondation, l’entrepreneur camerounais initie 100 jeunes à l’usage professionnel de l’intelligence artificielle dans cinq villes du pays.

Faire de l’intelligence artificielle un outil d’émancipation, et non un luxe réservé à une élite technologique. C’est l’objectif que s’est fixé Steven Nbienou Kouadjo, entrepreneur camerounais et fondateur de la Fondation SNK, en lançant ce lundi à Yaoundé le SNK IA Challenge 2025.
À travers ce programme de formation gratuit, il ambitionne de former 100 jeunes Camerounais à l’usage professionnel de l’IA. Une initiative ambitieuse, à la fois inclusive et tournée vers l’avenir, qui se déroulera du 16 juin au 16 juillet 2025 dans cinq grandes villes du pays : Yaoundé, Douala, Bafoussam, Buea et Garoua, avec 20 participants retenus par localité.
Former pour autonomiser
Le SNK IA Challenge n’est pas un simple atelier d’initiation. Il s’agit d’un programme intensif, conçu pour doter les jeunes de compétences pratiques en intelligence artificielle : automatisation, traitement de données, outils génératifs, applications professionnelles… autant de briques essentielles pour entrer dans le monde du travail numérique d’aujourd’hui.
« Nous voulons rendre l’intelligence artificielle accessible à tous. Elle ne doit pas être réservée à une élite, mais devenir un levier d’émancipation pour celles et ceux qu’on considère trop souvent à l’écart du progrès technologique », explique Steven Nbienou, qui finance entièrement le programme à travers sa fondation.
Un entrepreneur engagé pour une tech inclusive
Steven Nbienou n’en est pas à son premier projet. À la tête de NBIKO TV, média digital dédié à l’infodivertissement et à la valorisation des talents africains, il œuvre activement dans les secteurs du marketing digital et des technologies grand public, avec une volonté claire : bâtir une société numérique plus ouverte, équitable et créative.
Par cette initiative, il espère semer une graine d’espoir chez des jeunes avides de connaissances et de perspectives professionnelles. Le numérique, selon lui, n’est pas un privilège : c’est une opportunité à partager, un vecteur d’inclusion à l’échelle nationale.