Face aux défis migratoires, Le CIDP se positionne comme plateforme stratégique du dialogue migratoire panafricain

Autour du thème « Transformer les flux migratoires en facteur de développement durable pour les jeunes en Afrique », une table ronde de haut niveau a réuni représentants gouvernementaux, diplomates, universitaires et acteurs de la société civile.

Parmi les participants, la présence remarquée de Mme Bettina Gambert, représentante adjointe du HCR, a souligné l’enjeu stratégique de cette rencontre. Dr Hemes Nkwa, présidente du CIDP, a plaidé pour une gouvernance migratoire fondée sur l’opportunité plutôt que sur la peur : « La migration n’est pas une fuite. Bien gouvernée, elle devient un moteur de développement. »

Le CIDP entend s’affirmer comme plateforme de dialogue entre États, société civile, diaspora et secteur privé. Ses priorités : renforcer les capacités des jeunes migrants, favoriser leur réinsertion productive, prévenir la traite des êtres humains, et créer un Observatoire régional sur la mobilité des jeunes en Afrique Centrale. Un colloque international est également en préparation.

Saluant l’engagement du CIDP, Abdel Rahmane Diop a souligné son rôle unique de plateforme diplomatique panafricaine connectée aux sphères de décision internationales. L’OIM, acteur clé de la gouvernance migratoire au Cameroun depuis 2007, voit dans ce partenariat un levier important, notamment en vue du Forum international sur la migration prévu en 2026.

Au-delà des discours alarmistes, le CIDP promeut un récit africain positif de la migration, valorisant la mobilité encadrée, les transferts de compétences et l’entrepreneuriat des diasporas. Avec cette dynamique, le CIDP s’affirme davantage comme une voix panafricaine incontournable sur les enjeux migratoires contemporains.