Société civile : le CIDP veut bâtir des passerelles durables
L’Institut Français du Cameroun a abrité, le 23 septembre, la rentrée du Conseil International de Dialogue et de Partenariat. Sous la présidence de Dr Hemes Nkwa, les assises ont réuni chercheurs, diplomates, jeunes leaders et acteurs de terrain pour repenser le rôle de la société civile.

L’événement a réuni une centaine de participants issus de divers horizons : chercheurs, diplomates, artistes, jeunes leaders, associations locales et partenaires techniques. Cette diversité a reflété l’ambition du CIDP de décloisonner les débats et de faire de ses assises un véritable carrefour de réflexion collective. Dans son allocution inaugurale, Dr Hemes Nkwa a insisté sur l’urgence de bâtir des passerelles solides entre société civile, institutions publiques, secteur privé et partenaires internationaux. « La société civile ne peut plus se contenter d’un rôle d’observateur. Elle doit être un moteur actif de changement et de cohésion », a-t-elle déclaré, appelant à des partenariats plus structurés et durables.
Les échanges ont porté sur des thématiques transversales qui traduisent les défis actuels du pays : mémoire historique et culture pour renforcer l’identité, jeunesse et entrepreneuriat face aux enjeux de l’innovation et du chômage, gouvernance et société civile sous l’angle de la transparence et de la redevabilité, sans oublier les problématiques de migrations, de santé et d’environnement, reconnues comme des défis globaux. En mettant en avant les initiatives locales, la présidente du CIDP a plaidé pour une approche intégrée et continue, où chaque action s’inscrit dans une dynamique nationale et internationale.
Ces assises prolongent la caravane nationale menée par le CIDP dans plusieurs villes du Cameroun, démarche qui permet de relier les expériences de terrain aux réflexions stratégiques. Le conseil se projette déjà vers le Sommet Afrique–France de Nairobi en avril 2026, où la société civile africaine disposera d’une tribune pour porter ses propositions. Dr Hemes Nkwa a conclu en réaffirmant la centralité des jeunes et des femmes dans ce processus : « Le dialogue et le partenariat que nous portons doivent bâtir un avenir commun, où chaque voix compte et où chaque initiative a sa place ».